Messieurs les Présidents de Provinces,
Mesdames, Messieurs les Présidents de Clubs,
Mesdames, Messieurs les membres affiliés de la F.B.F.P.,
Amis boulistes.
Nous approchons à grands pas de la fin de la saison que je n’ose même pas qualifier de saison sportive.
Voilà un an maintenant que nous subissons les conséquences de cette pandémie mondiale au travers de mesures plus contraignantes les unes que les autres. Notre activité sportive, comme bien d’autres, a purement et simplement été mise à l’arrêt par mesure prophylactique, entraînant parfois les plus grandes interrogations et menant irrémédiablement à toutes les frustrations qui nous habitent.
Nous sommes tous en manque de rencontres, sociales ou sportives, en manque de concours et de compétitions, en un mot, nous sommes tous en manque de pétanque.
Le Comité de Concertation (Codeco) s’est une fois de plus réuni le vendredi 6 mars dernier et a amorcé une lente décrue en matière de mesures restrictives. Pas grand-chose pour le sport me direz-vous, si ce n’est que la bulle passe de 4 à 10 personnes, moyennant le respect des mesures sanitaires. C’est un premier pas.
Je voudrais, avant de poursuivre, vous informer que la F.B.F.B. n’endossera pas le rôle d’organe régulateur ou répressif que certains voudraient absolument lui voir dévolu. En effet, je reçois personnellement quasi quotidiennement, des mails, messages, captures d’écran, pour m’aviser de tournois organisés, rencontres en tout genre, règles ‘non respectées’, et j’en passe.
Que ceci soit bien clair pour tout le monde, la fédération n’engagera certainement pas une chasse aux sorcières afin de faire respecter les décisions gouvernementales imposées. Ce n’est pas notre rôle.
Chacun connaît les mesures édictées et chacun prend ses responsabilités. Voilà un an que nos libertés individuelles sont mises à mal. Je n’entrerai pas dans le débat de la pertinence des mesures, mais je peux néanmoins comprendre que cela devient de plus en plus difficile, voire insupportable pour pas mal d’entre nous.
Il appartient donc à chacun de mettre en pratique ce qui est imposé, en fonction de sa propre sensibilité et surtout de sa possibilité personnelle à l’appliquer.
Il me paraissait primordial d’apporter cette précision avant tout.
En cette matière, le débat est donc clos.